Dans la poésie du mouvement
(...) La fragilité - toujours elle - se pose comme le sujet même, la condition et la beauté infinie du projet mené par Thierry Thieû Niang. Metteur en scène et chorégraphe, il travaille régulièrement avec des non-professionnels, des enfants en bas âge, des autistes, des détenus... Ici, une vingtaine de personnes de 61 à 87 ans, originaires de Marseille et environs. Quatre jours par mois depuis sept ans, l’artiste aborde avec eux des thématiques comme le corps et la ville ou les rapports de générations. Jusqu’à ce que, de ces échanges, naisse comme l’évidence de questionner la façon dont le corps, en l’occurrence le corps âgé, traverse le temps : celui d’une vie mais aussi celui d’un spectacle. « Le Sacre du printemps » s’est profilé ; sur cette trame - et la partition de Stravinsky - s’est construite une spirale de 40 minutes, entre marche et course, entre endurance et repos. Bouleversant, simple et fort, « ...Du Printemps ! » avait fait sensation à Avignon. On l’espère vivement ici. Alors que Thierry Thieû Niang est par ailleurs cette saison associé au projet de quartier des Tanneurs, à Bruxelles.
Marie Baudet - La Libre Belgique - 29 novembre 2011
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Ovni rêveur, le corps éparpillé dans la têteThéâtre de Lorient