Une intégration toute en danseur

Le chorégraphe Thierry Thieû Niang anime depuis la rentrée un atelier dans une classe de nouveaux arrivants, au collège Alfred-Sisley de L’Île-Saint-Denis. Un programme de résidence d’artistes qui permet à de jeunes non francophones de s’exprimer.

« Tu te laisses tomber, il te ramasse, tu lui fais confiance… C’est bien, Emerson, les mains au mur, ce que tu trouves là, c’est beau… Maintenant, on travaille en miroir à deux, on fait les mêmes gestes, on n’est pas pareil mais quelque chose nous relie… Liza, sois forte face à Larbi… Changez de partenaire, parfois on n’invente plus lorsqu’on est trop longtemps avec le même. Surprenez-vous, surprenez-nous, voyagez, mélangez-vous… J’aime beaucoup ce que vous proposez aujourd’hui, comment vous bougez, comment vous occupez l’espace… »

Dans la salle multimédia du collège Alfred-Sisley de L’Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le chorégraphe Thierry Thieû Niang ne parle pas à une troupe de danseurs, mais à des élèves. Et cela coule de source. Concentrés, attentifs à la moindre consigne, la quinzaine de collégiens bougent et s’élancent en silence, s’entrelacent puis se séparent, se donnent la main, se regardent puis se détournent, se soulèvent… Certains partent dans des danses mystérieuses, le corps tordu, puis tendu et immobile, comme en suspension. Tous appartiennent à la classe d’accueil du collège, destinée aux jeunes étrangers récemment arrivés en France. Agés de 12 à 16 ans, ils étaient scolarisés dans leurs pays, mais parlent peu ou pas du tout le français. Les plus avancés rejoignent en cours d’année une classe ordinaire du collège - à condition toutefois qu’il y ait de la place - mais la plupart y resteront toute l’année, avant d’intégrer un cursus classique. Le département de Seine-Saint-Denis, haut lieu de migrations, en compte une dizaine.

Il y a là Larbi, débarqué l’an dernier de Kabylie, avec son long corps dégingandé, toujours prêt à porter les autres et à les rattraper lorsqu’ils se laissent tomber en arrière, le petit Mohammed (ainsi surnommé pour le distinguer du grand Mohammed), à l’allure pataude et pourtant aérien lorsqu’il se met à courir sur scène les bras écartés, les yeux écarquillés, ou encore Irina, queue de cheval blonde, fluette et pâle Moldave, l’une des dernières arrivées, qui arpente le plateau telle une somnambule, main dans la main avec une camarade, un sourire flottant aux lèvres.

- 15 % des crédits de politique culturelle du département

Depuis la rentrée, Thierry Thieû Niang, un nom de la danse contemporaine qui a collaboré avec les plus grands - Mathilde Monnier, Philippe Découflé ou Patrice Chéreau au théâtre -, est en résidence au collège Alfred-Sisley, des bâtiments sans grâce au bord des quais, perdus sur l’île. Au début, les enseignants et le personnel se demandaient qui il était lorsqu’ils le croisaient, sac de sport à l’épaule, blouson de cuir et mèches sur les yeux, un look d’artiste qui détonne dans les salles de profs. Aujourd’hui, « Thierry » fait partie de la maison. On le salue dans les couloirs. Il a établi ses quartiers dans la pièce multimédia, une salle de spectacle avec régie et scène peinte en noir et rouge. Il a sa clé. Et, lorsqu’il arrive le matin, la gardienne lui fait la bise. Lui-même s’est habitué à ce décor impersonnel, aux couleurs passées et aux murs vides, comme aux cris dans la cour de récré qui, au début, l’effrayaient - « le premier jour, je me suis cru dans une zone de guerre ».

Ils sont dix artistes - musiciens, designers, écrivains, cinéastes, comédiens… - à participer cette année au programme « In situ », lancé en 2008 par le conseil général de Seine-Saint-Denis qui y consacre 250 000 euros par an. Le département le plus jeune et le plus pauvre de France, lourdement endetté, dépense plus d’1 million d’euros chaque année pour des projets artistiques scolaires, soit près de 15% de ses crédits de politique culturelle. Un choix de la majorité de gauche pour assurer une ouverture à une population reléguée et ghettoïsée. Le sujet est de nouveau d’actualité. Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, et Vincent Peillon, son collègue à l’Education, promettent de relancer l’éducation artistique et culturelle, de la primaire jusqu’au lycée. Mais, au-delà du discours, il n’y a encore rien de concret.

- « Les corps empêchés »

Les artistes en résidence, qui perçoivent des bourses de 15 000 à 23 000 euros, signent un cahier des charges très strict. Ils s’engagent à poursuivre un travail de création et à être présents au collège une trentaine de jours par an. Ils doivent aussi s’associer à un lieu en Seine-Saint-Denis et organiser des sorties avec les collégiens. Thierry Thieû Niang a choisi l’Espace 1789 de Saint-Ouen, qui présente notamment le spectacle Saltimbanques écrit par Marie Desplechin et auquel il a collaboré, l’un des axes de son travail avec les collégiens d’Alfred-Sisley. Il les a emmenés à la Maison des métallos et à l’Opéra-Comique, à Paris. En juin, ce sera le centre Pompidou.

« Nous ne lançons pas d’appel à candidatures, c’est nous qui sollicitons les artistes, explique Cathy Losson, l’une des responsables du programme au conseil général. Nous ne voulons pas d’intervenants culturels, mais des artistes qui investissent le collège, travaillent avec les élèves et entraînent aussi les enseignants dans leur sillage. Dans l’idéal, leur présence doit irriguer tout l’établissement. »

Thierry Thieû Niang a immédiatement été enthousiaste. Après avoir dirigé une compagnie pendant vingt ans, il a tout arrêté il y a quatre ans, fatigué des lourdeurs bureaucratiques, en quête de liberté. Depuis, il a enchaîné les aventures. Au cœur de sa démarche, les « corps empêchés ». Il a mené des ateliers avec des personnes âgées, des autistes, des détenus… De plus, il connaissait déjà le programme In situ grâce à l’écrivaine Maylis de Kerangal, qui fut en résidence dans un collège de Romainville.

- Presque autant de nationalités que d’élèves

Le chorégraphe, enfin, est lui-même un ancien de l’Education nationale. Venu « tard » à la danse - à une vingtaine d’années -, il n’a pas fréquenté de conservatoire, ni enchaîné les heures de barre fixe. Dans sa première vie, il fut prof en primaire. Puis il s’est spécialisé en psychomotricité et a travaillé avec des enfants en difficulté. Prison, lycée professionnel, hôpital psychiatrique… Il ne s’était jamais installé dans un collège. « Or, cela m’intéresse, dit-il. C’est un moment délicat où l’on passe de l’enfance à la préadolescence, d’un seul professeur à plusieurs, et où l’on perd ses repères. Je voulais en plus travailler avec une classe de nouveaux arrivants, où les enfants ne parlent pas la même langue. Je sais comme le corps a son langage et comme il met en relation. Tout cela s’inscrit complètement dans ma démarche. »

A Alfred-Sisley, il se retrouve face à presque autant de nationalités que d’élèves - Sri-Lankais, Cap-Verdiens, Moldaves, Guinéens, Algériens… Et il s’y sent bien. De la même façon, il apprécie de voir se côtoyer, au sein de la jeune équipe du collège, des personnes d’origines diverses, d’Afrique, du Maghreb… « Le métissage, je connais », dit-il. Son grand-père, Niang, était un tirailleur sénégalais. Envoyé en Indochine en 1933, il tombe amoureux d’une Vietnamienne, qu’il épouse. Il est tué pendant la guerre contre les Japonais. Son fils se retrouve pupille de la Nation. Il décide de rejoindre la France en 1956, juste après Diên Biên Phu. A 20 ans, il atterrit à Strasbourg et s’éprend d’une Alsacienne, la mère du chorégraphe.

Ce jeudi matin, Thierry Thieû Niang attend ses élèves dans la salle multimédia. « J’ai demandé à les avoir durant des plages de deux heures, pas moins, sinon on ne peut pas travailler », explique-t-il. Qu’il s’adresse ou non à des professionnels, il s’implique autant. Comme avec de « vrais » danseurs, il fait travailler les collégiens dans le silence et introduit de la musique au gré des situations - un morceau arabo-andalou, une chanson de Camille, un aria de Mozart, un extrait du Sacre du printemps de Stravinsky

- Un monde sans parole où les préjugés ont sauté

Le mardi précédent, le chorégraphe avait dû annuler sa venue - une urgence familiale. « Lorsque je leur ai annoncé, les élèves étaient vraiment déçus », raconte Perrine Le Dûs, la documentaliste du collège et professeure référente du programme. Alors, aujourd’hui, à peine la sonnerie a-t-elle retenti que les collégiens ont déboulé dans la salle. Il y a même un « ancien », intégré dans une classe « banale » en fin de premier trimestre, qui passe la tête. Il aimerait bien revenir danser avec « Monsieur Thierry ». Après les « bonjour » de rigueur, le chorégraphe fait asseoir les élèves. Quelques mots pour introduire la séance et aussi pour faire retomber les tensions de la cour. Et l’atelier démarre dans la pénombre par une marche silencieuse, d’un bout à l’autre de la pièce, chacun dans son sens, à son rythme, en se croisant et sans jamais se heurter. Très vite, les chuchotements et les petits rires du début s’estompent. On n’entend plus que la voix, douce et ferme, de Thierry Thieû Niang - ses consignes et ses encouragements, entrecoupés de discrets rappels à l’ordre, ses inflexions et ses gestes pour guider ceux qui comprennent mal le français.

Certains élèves ont retiré leurs chaussures. Quelques-uns, naturellement souples, glissent sans effort sur le sol, ondulent et se cambrent, tournoient pour finir dans des poses tout en arrondi. A l’opposé, d’autres, raides de la tête au pied, ont des gestes plus heurtés. Mais eux aussi bougent et inventent, roulent sur le sol et s’allongent face contre terre, tout en intériorité. Bientôt, tous - les trop gros, les trop maigres, les trop grands… - se mettent à danser, exprimant chacun leur poésie comme dans un rêve éveillé. A certains moments, ils se regroupent et dessinent un cercle en se donnant la main. A d’autres, ils forment un couple éphémère, puis un trio qui se défait lui aussi. Les filles et les garçons se rapprochent et s’enlacent. Et personne ne s’esclaffe ni ne minaude, comme dans un monde sans parole où les préjugés ont sauté.

« A tous ceux qui clament que les communautés ne peuvent pas vivre ensemble, je leur dis : " Venez voir ! " s’enthousiasme Thierry Thieû Niang. Ils n’ont pas la même couleur de peau et ils se touchent, ils ne se comprennent pas et ils forment des figures. » Puis il reprend, pédagogue : « C’est très beau, Juan, ce que tu fais avec tes articulations. Tout le monde sait ce qu’est une articulation ? » Plusieurs secouent la tête en signe de dénégation. « Quelqu’un connaît le mot en portugais ? » poursuit l’artiste, pensant aux élèves cap-verdiens lusophones. Et d’enchaîner : « Mehdi, c’est très bien sur le silence ; Mélanie, sur le " je veux être seule "… Vas-y, Emerson, ne te pose pas de questions, parfois tu t’en poses trop, ta danse est tellement bien. »

- « Une facilité de contact déconcertante »

Bachir Adjil vient d’entrer discrètement dans la salle. Le professeur principal de la classe d’accueil assiste régulièrement aux séances. Également enseignant de français, il assure neuf heures sur les quinze hebdomadaires et, ce matin, il a laissé ses deux heures de cours à l’artiste. Il écoute les mots attentivement. En début d’année, il a fait travailler ses élèves sur le vocabulaire tournant autour du spectacle et du mouvement.

Avec sa stature imposante de rugbyman ou de catcheur et sa voix bourrue, Bachir Adjil semble à mille lieues de l’univers de la danse, même contemporaine, moins maniérée que la classique. « Les porters, les lâchers et tout le reste, franchement, je n’y connaissais rien, je découvre ça comme les élèves », reconnaît-il de bon cœur. Pourtant, lui aussi est entré peu à peu dans cet univers où le corps s’exprime alors que les mots manquent en français. « Je vois des effets manifestes sur mes élèves, d’abord dans leur posture, souligne-t-il. Ils tiennent la tête plus haute en classe et, lorsqu’ils récitent un dialogue, ils mettent les gestes. Par rapport à ceux des années précédentes, ils prennent plus facilement la parole et ont davantage confiance en eux. »

Brusquement, la porte de la salle multimédia s’ouvre. Précédé par une conseillère d’éducation, un homme tout de vert vêtu fait son entrée : un agent de la RATP. Il annonce qu’il viendra demain matin expliquer aux élèves le fonctionnement des transports en commun. « Je vous distribuerai des plans aussi », promet-il avant de s’éclipser. Certains élèves affirment avoir déjà vu la tour Eiffel. Mais la grande majorité ne quitte pas la cité, faute de moyens, mais aussi par crainte de se perdre. En quelques minutes, les collégiens retrouvent leur concentration. Thierry Thieû Niang les fait tourner - certains restent sur scène, d’autres vont s’asseoir. Il se fait un point d’honneur à connaître tous les prénoms et les pays d’origine, y compris ceux des trois nouveaux arrivés ces derniers jours. « Ta tête entre les mains, là, tu as trouvé… »

« Thierry a une facilité de contact déconcertante, souligne, admirative, la documentaliste, Perrine Le Dûs, avec qui il construit ses emplois du temps. Il nous invite à entrer dans son monde et on a toujours le sentiment qu’il nous fait un cadeau. » Elle se souvient de la première rencontre avec le chorégraphe. « C’était un vendredi après-midi à l’Espace 1789, raconte-t-elle. Nous étions huit ou neuf qui allions travailler avec lui. Il nous avait invités à découvrir son univers. Il avait posé sur une table ses papiers d’identité, l’album Saltimbanques sur lequel il travaillait avec Marie Desplechin, une vidéo de son travail avec les personnes âgées, un livre de Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique je crois, un autre de Bernard-Marie Koltès, son iPad avec lequel il nous faisait écouter de la musique… Après, il nous a demandé de dessiner ou d’écrire comment on le voyait. Puis il a dansé sur ce qu’on lisait tout haut. A la fin, j’ai entendu un prof dire : "Je ne comprends rien, mais il a voulu nous donner quelque chose." »

- Un « appel d’air » dans un monde clos

Perrine Le Dûs parle aussi d’une présence comme un « appel d’air » dans un monde clos par définition et replié sur lui-même - le collège. Des portes qui s’ouvriraient sur d’autres horizons, sur une façon différente d’enseigner, sur un vrai plaisir d’apprendre des élèves, sur de nouvelles envies… Perrine, qui dansait beaucoup avant de se mettre à travailler, a décidé de reprendre. Et peut-être même de retrouver Crysalide, sa troupe amateure du Val-d’Oise.

De l’avis de tous, la présence de « Thierry » aura été un formidable levier pour les collégiens de la classe d’accueil, des élèves habituellement passe-muraille, qui restent le plus souvent entre eux, timides ou apeurés, et que les autres appellent « ceux qui arrivent en cours d’année ». A la mi-décembre, lorsque le chorégraphe a présenté au collège son travail avec eux, ils furent, pour une fois, les héros du jour. Devant l’affluence, il a même fallu laisser ouvertes les portes de la salle multimédia. Le chorégraphe a aussi rencontré des classes de cinquième, échangé avec des enseignants d’arts plastiques, d’éducation musicale…

« Thierry arrive à emballer les gens, explique le principal, Joachim Guechoud. Il a insufflé un remarquable état d’esprit dans la classe d’accueil, et aussi de la vie. Ce sont souvent des jeunes aux parcours cabossés, certains ont subi des violences. Grâce au corps, il les a aidés à s’intégrer et à reprendre pied. C’est aussi un formateur, qui sait cadrer les élèves avec douceur. Il y a de la chaleur humaine et de l’amour là-dedans ! » Pour le principal, cette expérience « fonctionne comme un laboratoire pour tout le collège », les enseignants et lui-même. Il se dit encouragé dans ses projets. L’an prochain, il veut lancer des classes de sixième « colorées », chacune avec sa propre thématique : une sixième « culture et patrimoine », avec une ouverture sur le cinéma, une autre « sports et nature » avec du foot, une autre encore « nouveaux explorateurs » autour des sciences…

Bachir Adjil s’interroge, lui, sur la transformation de l’élève face au danseur : « C’est difficile d’apprendre une langue, les élèves se raidissent. Les adultes aussi. Chaque été, je pars enseigner le français dans le Vermont, aux Etats-Unis. J’observe aussi un raidissement chez ces adultes. Ça fait peur de ne pas pouvoir parler une langue, c’est comme être muet. Or, avec Thierry, l’élève est détendu, mobile. Et dans la classe, il théâtralise les apprentissages. C’est cette dimension-là que nous n’avons pas. Notre enseignement est souvent théorique. La classe devient monotone, il nous manque les gestes. »

- « Oublier nos soucis »

A l’approche de la fin de l’année, Tania, Larbi, Liza et Mohammed pensent à leur avenir. Larbi rêve d’être pompier, Mohammed envisage plombier. Depuis toute petite, Tania voudrait être infirmière ; Liza, elle, se voit « dans la technologie ». Tous les quatre mesurent le chemin parcouru ensemble au sein de la classe d’accueil, avec celui qui leur semblait si « bizarre » au début.

« Le premier jour, quand il nous a dit qu’il était un danseur, se souvient Liza, 16 ans, originaire de Tizi Ouzou, en Algérie, on n’a pas trop aimé. On était timides. Il faisait des gestes, il tombait par terre comme quelqu’un qui est mort. On a tous rigolé. Mais après, non. » Tous disent avoir très vite apprécié ces séances. « Ça nous apprend à nous concentrer, à être calmes et à oublier nos soucis, poursuit Liza. Et, en dansant, on vit des moments que d’autres personnes vivent quand elles sont aveugles ou quand elles sont sourdes. Et nous, on a de la chance, on peut voir, on peut entendre. » « Grâce aux gestes et aux regards, quand on danse, on se comprend, ajoute Tania, 15 ans, arrivée du Cap-Vert en juillet. La sortie aux Métallos m’a beaucoup plu aussi, je n’étais jamais venue à Paris. J’avais fait que traverser en train. »

Mohammed, arrivé de Guinée Conakry en août, a l’impression d’être à la traîne lors des ateliers. « Dans mon pays, j’adorais le reggae, dit-il. C’est pour ça, je suis moins avancé sur les autres danses. » Pourtant, il aime ces séances lui aussi : « Monsieur Thierry apprend à faire de la fraternité entre nous, avec lui, on arrive à mieux se parler, s’entendre, on s’embrasse . » Et Larbi de conclure : « C’est qu’on est des frères quand on danse, on a confiance dans l’autre. »

Véronique Soulé - Libération - 04 et 05 mai 2013

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